Carolina Fernandez
Horaires :
Expositions heures d'ouverture du Palace : Ouvert le mardi de 14h à 18h et du mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h
Condition prix : Gratuit
Expo
Personnages énigmatiques, animaux sauvages, paysages oniriques… Les peintures de Carolina Fernandez ouvrent un dialogue silencieux et mystérieux.
Installée depuis peu à Ath, cette jeune Colombienne peint comme on raconte des histoires. Ses récits, en petits formats, baignent dans un réalisme fantastique et poétique. De la pointe de son pinceau, elle trace un univers subtil, inspiré et empli de spiritualité. Un retour aux racines qui se joue des humeurs et des périls.
Carolina a été récompensée dernièrement dans le cadre du Prix de peinture figurative « Jean & Irène Ransy », organisé par le secteur des Arts Plastiques de la Province du Hainaut. Elle a aussi reçu le Prix Découverte du Rouge Cloître 2017.
Les trois premières semaines de l'exposition, les écoliers de la région arpenteront les couloirs du Palace et plongeront dans l'univers méditatif de Carolina Fernandez. Leurs aventures créatives seront ensuite exposées aux cimaises.
Le 30 mars à 18h, ces jeunes seront mis à l'honneur pour l'inauguration de l'exposition. Au programme : présentation d'une peinture de l'artiste commentée par les enfants, découverte des oeuvres et mini-apprentis et laboratoire peinture à la manière de Carolina Fernandez !
A 19h, vernissage ouvert à tous, à partager entre amis ou en famille, petits et grands ! L'artiste colombienne sera présente pour discuter de son travail. Plus q'un vernissage, l'expo devient un espace de rencontre, d'échange et de créativité !
**Samedi 21 avril, participez à un évènement exceptionnel, une première au Palace : une visite guidée, suivie d'une séance de méditation, pour vivre autrement les oeuvres exposées **
De la Colombie, tu es arrivée à Bruxelles pour continuer tes études artistiques à la Cambre. Depuis peu, tu t’es installée à Ath sans connaître la ville. Pourquoi ce choix ?
Avec mon époux, nous ne savions pas où habiter, mais nous savions qu’on ne voulait pas rester à la capitale. On a entendu parler d’Ath et on s’est renseigné. Ath a tous les avantages d’une petite et d’une grande ville, dynamique, mais à dimension très humaine. Ce qui m’a attirée, ce sont ses initiatives écologiques, ses potagers collectifs, ses habitants qui sont dans le partage. Les Athois ont une vision futuriste qui me plaît beaucoup, car ce sont des valeurs que je défends.
Qu’est-ce qui te plaît dans notre ville ?
Le folklore est très marqué, un peu comme dans mon pays, les gens aiment faire la fête et être tous ensemble. Que ce soit les géants ou d’autres moments dans la région comme La Fête des Lumières, il y a des temps de tradition et une place pour des fêtes contemporaines, l’innovation. À Ath, j’ai découvert comment la culture européenne aborde le folklore. En Amérique latine, les traditions sont partout. C’est la 1re fois depuis mon arrivée en Belgique que je vis dans une ville valorisant autant son folklore. Toute la ville en est imprégnée et les Athois y sont très impliqués.
Et puis aussi, les gens sont polis dans la rue, comme si on te connaissait... Les conventions sociales sont proches de la Colombie, il y a de la chaleur humaine. Sur Bruxelles, c’est plus individualiste… Ici, tu peux parler à tout le monde.
La ville t’inspire-t-elle dans ta création ?
Oui ! Il y a tout ce qu’il faut ici sans que ce soit de trop : une salle de cinéma et de spectacle, une petite place, des expositions… Il y a un réel dynamisme culturel et un esprit de convivialité. Mon mental s’évade trop dans les grandes villes, ici, c’est plus paisible, je suis plus concentrée sur mon travail.
